NOUVELLE-ZELANDE, ÎLE DU SUD: JOURNAL

I N T R O D U C T I O N

Terre d’aventuriers au XIXème siècle, c’est aussi dans ce pays que j’estime avoir commencé à vivre mon aventure. Farouchement gardé par les Maoris, de fiers guerriers, ces îles n’ont été colonisées que tardivement en comparaison de l’Australie (pour mémoire en 1788). Comme c’est habituellement le cas, ce sont d’abord les missionnaires et les baleiniers (cf. infos diverses) qui ont accosté puis suivi des chercheurs d’or dans l’Otago (sud-est de l’île du sud) au milieu du siècle passé. Il existe de nombreux témoignages de cette époque et certaines mines comme dans la vallée de la rivière Nevis sont encore en activité. Actuellement ces terres sont surtout occupées par les agriculteurs et servent à l’élevage des moutons et des vaches mais aussi des cervidés.

 Il n’est pas dans mon propos de paraphrasé l’histoire de ce pays que vous pourrez découvrir dans la page « infos pays » de la prochaine édition. Par contre, j’attire votre attention sur le fait que la plupart des grandes randonnées du sud de la Nouvelle-Zélande ont un lien historique avec cette ruée vers l’or. Un des objectifs de ces aventuriers, poussé par les élus locaux, était de relier la côte ouest par delà les montagnes car l’abordage de ces terres par voie maritime était problématique. Sur leur chemin, ils ont rencontré des maoris qui eux aussi ont de tout temps utilisé ces chemins à la recherche de néphrite ou jade (« greenstone » en anglais), pierre sacrée de grande valeur et n’existant que dans le sud ouest de l’île du sud, dont ils faisaient des bijoux et des armes. Pire que tout à mon avis, ils devaient braver les intempéries et la famine car ces terres n’étaient alors pas giboyeuse et il n’y avait pas encore de truite dans les rivières.

Pour avoir marché sur leur pas, je reste totalement admiratif pour ces conquérants de forêts tempérées humides et  pluvieuses à souhait. C’est à juste titre que sommets et chutes d’eau portent leur nom.

Le projet de construire des routes tombant progressivement en désuétude, ils ont été les premiers à servir de guides pour ces randonnées déjà touristiques à la fin du siècle passé. C’est ainsi que le « Milford Track » acquit la réputation d’être l’une des meilleures marches au monde et qu’encore aujourd’hui elle continue d’être l’une des plus courue d’où la nécessité de réserver sa place six mois à l’avance pour les indépendants et un an à l’avance pour la marche guidée. A l’occasion du centième anniversaire d’une alerte citoyenne de ces contrées, le journaliste qui l’a interviewé s’est longuement attardé dans son article sur ses trois randonnées du Milford dans les années trente passant rapidement sur le chapitre de sa famille comme si, dans le bilan de sa vie, les « Milford Track » terminés comptaient plus que sa progéniture ! J’ai aussi rencontré sur mon chemin un japonais travaillant en Allemagne venu expressément pour six jours pour faire cette marche ! Mais j’anticipe sur mon texte et je vous laisse découvrir par ordre chronologique d’abord mon récit du « Routeburn & Greenstone Tracks ».

 

L E    R O U T E B U R N   &   L E    G R E E N S T O N E    T R A C K S

ou  L’A R T    D E    C L O P I  N E R

  En route pour Queenstown et survolant les montagnes du sud de la Nouvelle-Zélande, je n’ai  pu m’empêcher de frissonner en voyant encore toutes ces montagnes enneigées à l’idée de les gravir. A peine arrivé, je devais partir pour le Routeburn Track dont le col le plus haut avoisine les 1300 m et pas question de modifier la date de départ. En effet, le Routeburn et le Milford Tracks sont les randonnées les plus demandées et comme le nombre de place est limité dans les refuges, il est nécessaire de réserver plus de 7 mois à l’avance.

Je n’avais qu’un seul jour pour acheter un sac de couchage, un réchaud avec un assortiment pour cuisiner, de la nourriture pour huit jours, récupérer les bons pour les refuges et une carte détaillée au centre d’information et enfin acheter une bonne paire de chaussures de marche. Après cette journée bien chargée, il a encore fallu faire mon sac et ça c’est le plus difficile quant on n’a pas l’expérience de la randonnée.

A minuit mon sac était bouclé, mais le matin suivant, quand il a fallu que je le mette sur le dos, c’était une autre histoire. Imaginez maintenant un sac d’une contenance de nonante litres, portant fort bien son nom de marque « mammouth », pesant vingt-six kilos (oui 26 !). Impossible de le mettre sur le dos comme ça, simplement. Il a toujours fallu un support surélevé pour que je le mette sur mes épaules et là … j’avais l’impression d’avoir un obélisque sur le dos pour ne pas dire un menhir. Pas question d’aller valser sinon c’était la chute garantie. Qu’est-ce que j’ai mis dedans ? Le strict minimum à savoir ce que j’avais acheté la veille, deux cannes à pêche, ma veste de pêche, mon matériel de photo et le caméscope, le trépied, la canne à wading et … plus d’un kilo de chocolat. Et c’est encore à contre cœur que j’ai renoncé à emporter mes waders et mes chaussures de pêche mais mon sac était déjà plein à craquer et je devais prendre mon matériel de photo séparément. Le strict minimum donc avec la trousse de premier secours, les bouchons pour les oreilles, la casquette, le savon biocompatible, etc… De toute façon, il n’y avait plus de temps pour refaire ce sac.

Me voici donc en chemin pour le premier refuge sous un ciel clément. Comme j’ai tout mon temps (première étape de trois heures de marche), je m’arrête souvent pour scruter la rivière Routeburn que je longe à la recherche d’une truite. A mi-chemin, je quitte le sentier pour me donner du bon temps à la pêche à la mouche. Je vous fais grâce d’une description détaillée de cette nature et des paysages que mes photos restituent certainement plus fidèlement que je ne pourrai le faire par écrit.

  Je me permets cependant de mentionner le soin tout particulier que les Néo-Zélandais ont vis-à-vis du maintien des sentiers et du respect qu’ils ont de la nature. Je n’ai jamais trouvé un seul papier ou un mégot de cigarette par terre. Nous autres latins, nous pourrions prendre exemple sur eux. Malgré touts mes efforts, je n’ai pas sorti une seule truite et ce fut le cas pendant toute cette marche. C’est ainsi que clopin-clopant je suis arrivé dans la fin de l’après-midi au premier refuge (Routeburn flats hut) où après avoir cuisiné un risotto, je suis reparti à la pêche accompagné d’un jeune australien très intrigué par la technique de pêche à la mouche.

 Le deuxième jour est à nouveau une courte étape avec une heure trente de marche en montée mais trois heures pour moi parce que j’ai pris beaucoup de photos … et que je n’ai jamais été ami avec les dénivellations, que ce soit en montée ou en descente d’ailleurs. C’est au deuxième refuge (Routeburn falls hut) que j’ai rencontré un couple de jeunes Suisse-allemands fort sympathiques qui eux aussi voyagent autour du monde pendant environ un an (c’est donc le deuxième couple Suisses grands voyageurs que je rencontre depuis mon départ). Quand je vous dis que les Suisses voyagent ! Nous avons fêté ça dignement avec du chocolat.

Les deux dernières étapes du Routeburn Track étaient plus longues et j’ai commencé à clopiner encore plus en raison de mes épaules et de mes pieds douloureux. Mais mes efforts étaient largement compensés par la beauté du paysage rarement aperçu sans nuage comme c’était le cas pour moi. Puis le temps c’est gâté quand j’ai continué avec le Greenstone Track. Par contre ce trekking est nettement moins pratiqué de sorte que j’avais vraiment toute la vallée pour moi pour méditer. Lors d’une étape particulièrement longue de six heures de marche (donc compter douze pour moi), mon « clopinement » se mua progressivement en véritable boitement en raison de multiples crampes débutantes des jambes me forçant à de nombreuses haltes. Les personnes qui me dépassaient se muaient immanquablement en petit point à l’horizon de mon chemin. C’est alors que le responsable des trois refuges de cette randonnée me prêta assistance en me proposant de prendre quelque chose de lourd de mon sac jusqu’au prochain refuge Après partage de chocolat je fus d’accord de lui laisser mon trépied et ma canne de wading. Cet homme bienveillant d’une soixantaine d’année me faisait penser à mon grand-père norvégien et c’est avec émotion que je me rappelais qu’il m’avait appris à tenir en équilibre sur mon premier vélo ce que, vu mon poids, ne devait pas être une mince affaire. C’est cependant grâce à cet équilibre psychologique et cette force de caractère que j’ai pu entreprendre ce voyage et je lui dois certainement beaucoup.

C’est ainsi qu’après une dernière débâcle à la pêche sur la rivière Greenstone et une tentative de course pour prendre l’unique bus de retour et traverser le lac Wakatipu en bateau que s’achevaient enfin mes huit jours de randonnée. Il me restait alors juste trois jours pour déménager à Te Anau, fêter Noël, répondre à mon courrier et surtout soigner mes pieds avant de repartir pour la grande marche du Milford.

 

LE    M I L F O R D    T R A C K  ou  L’A R T    DE   M A R C H E R    D A N S    L’E A U

Quand vous discutez du Milford Track, c’est généralement pour entendre que votre interlocuteur à manqué son inscription de sorte que la valeur de ce tant décrié trekking ne fait qu’augmenter dans votre tête. Néanmoins je dois avouer que j’ai longuement hésité à partir le jour venu car il n’a pas arrêté de pleuvoir les jours précédant et les prévisions météorologiques n’étaient franchement pas engageantes. C’est finalement ma logeuse au chaleureux B&B Shakespeare House de Te Anau qui m’y a un peu poussé prétextant que ce n’est pas une chance donnée à tout le monde que de pouvoir faire cette marche et qu’avec « un peu » de pluie j’aurai le bonheur de voir des chutes d’eau, etc … Bon, alors je suis parti avec imperméables et bagages … un peu plus légers cette fois.

Le premier jour était facile  avec juste une petite heure de marche sur un excellent sentier bucolique sous sa canopée de hêtres new-zélandais. Il pleuvait bien mais le sol très perméable ne semblait pas avoir de limite pour absorber l’eau. Etonnamment aussi, la rivière Clinton que nous longions était en crue mais l’eau n’était pas teintée de sorte qu’une veine partie de pêche fut possible. La soirée fut très sympathique à faire la connaissance du groupe de participants car contrairement aux autres trekkings, le Milford Track ne se marche que dans une direction et sans possibilité de sauter ou prolonger une étape de sorte que le groupe reste le même du début à la fin.

  Le jour suivant, le responsable du refuge nous donna l’autorisation de partir car un des passages inondés étaient néanmoins praticable malgré toutes ces précipitations. Il insista pour que je me mette en short car de toute façon j’aurai les pieds mouillés me prédisait-il et le plus important, selon lui, c’était de garder le maximum d’habits secs. Moi, les pieds mouillés ? Jamais ! Mais, dans le doute, j’ai quand même obtempéré et comme il y avait tout de même dix-huit kilomètres de marche je me suis mis en route sans tarder. Croyez-moi, j’ai tout fait pour garder les pieds le plus sec possible au risque de faire sourire les new-zélandais qui me voyaient sauter de part et d’autre du sentier au-dessus des flaques alors qu’ils progressent comme des bulldozers. Puis soudain, je suis arrivé à un endroit à huit kilomètres du refuge où le sentier était complètement inondé et là je suis resté perplexe, les pieds encore à demi-secs. Un brave père de famille New-Zélandais m’a alors interpellé de derrière et m’a informé qu’il existe un détour. Ah ! Ces braves Kiwis (surnom familier que se donnent les New-Zélandais), ils ont donc pensé à tout pour cette célèbre marche, pensai-je. Eh bien le détour aussi est inondé par un ruisselet devenu torrent dévalant le sentier lui-même. J’ai bien réfléchi mais ne voyant pas d’alternative, j’ai fait comme ce père de famille et toute sa petite troupe et j’ai franchi ce mauvais passage en marchant dans l’eau. Quinze  mètres plus loin, fier de mon exploit, j’ai séché mes pieds et changé de chaussettes. Ce fut parfaitement inutile car la suite du sentier ne fut qu’une succession d’inondations allant jusqu’au haut des cuisses. Non, il n’y pas de photo car d’une part je ne serai pas resté une fraction de seconde de plus que nécessaire dans des eaux si froides et d’autres part mon appareil de photo et mon caméscope électroniques n’auraient pas supporté toute cette humidité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’ai pas beaucoup de photos de ce trekking. Il y aurait eu pourtant de bonne photo à prendre comme cette japonaise bibliothécaire dans une Université, pourtant rompue à la marche, partie avec un parapluie et retrouvée dans un tournant du sentier en train de se mettre en slip pour poursuivre son chemin … et elle ne fut pas la seule. Du jamais vu en Europe à ma connaissance.

Progressivement, nous avons émergé de la forêt et effectivement nous avons pu admirer quantité de chutes d’eau dévalant de part et d’autre les falaises de la vallée. C’est ce spectacle qui a rendu si célèbre cette randonnée et le fjord du même nom. Le sol devient quant à lui nettement moins pittoresque avec des centaines de mètres de boue, maintenant, où je m’enfonce jusqu’aux chevilles. A certains moments, j’en venais à souhaiter la prochaine inondation pour me nettoyer pieds et chaussures. C’est ainsi que nous sommes finalement arrivés au deuxième refuge (refuge de Mintaro).

  Le troisième jour est le plus dur avec une grimpée de six cents mètres jusqu’au Mackinnon Pass puis une descente de neuf cents mètres jusqu’au troisième refuge. C’est aussi habituellement l’étape la plus gratifiante avec  une vue plongeante sur les deux vallées depuis le Pass et l’environnement d’un cirque de hauts sommets avec quelques glaciers. Mais ça, c’est réservé aux chanceux qui font la marche sous un ciel dégagé car nous, nous avions notre amie « la Pluie ». A ce stade, je me rappelais le petit poème affiché au centre d’information sur ce thème que j’ai recopié spécialement pour vous.

  It rained and it rained and rained and rained

The average fall was well maintained

And when the tracks were simply bogs

It started raining cats and dogs.

 

After a drought of half an hour

We had a most refreshing shower

And then most curious thing of all

A gentle rain began to fall

 

Next day was also fairly dry

Save for a deluge from the sky

Which wetted the party to the skin

And after that the rain set in

                                                                       Anon, Fiordland Tramper, 1984

  Je vous passe les détails d’une grimpée harassante, parfois à contre courant du ruisselet qui empruntait le même chemin que nous en sens inverse, dans une ambiance rendue mystérieuse par la brume qui nous entourait. Oh non ! Les vues plongeantes, ce n’étaient pas encore pour aujourd’hui. Notre arrivée au Pass fut saluée par les cris hilares des kéas. Il s’agit du perroquet le plus alpin du monde mais aussi le plus espiègle et le plus curieux qui a déjà réduit à sa plus triste expression quantité de chaussures de marche oubliées hors du refuge, idem pour les sacs de montagnes qu’il aime visiter de son bec crochu. Leurs jeux ont eu l’avantage de nous faire oublier la morosité ambiante pendant quelques temps jusqu’à ce qu’une petite pluie gelée  commence à tomber. La descente fut encore plus éreintante que la montée car nous avons dû emprunter un détour en raison du risque d’avalanche et le sentier, bien raide, était boueux et à peine praticable. Inutile de dire que neuf cents mètres plus bas, les jambes flageolantes, j’étais plus qu’heureux d’arriver au troisième et dernier refuge (refuge de Dumpling) sans avoir fait un vol plané avec mon sac au dos ou m’être tordu une cheville.

  Le dernier jour consiste à longer la rivière Arthur jusqu’à son embouchure dans la mer dix huit kilomètres plus loin, à Sandfly point, où un bateau vous cherche pour vous débarquer au Milford Sound. Cette marche serait superbe s’il n’y avait pas le stress de l’horaire car il faut à tout prix relier Sandfly Point avant 15h15, dernier départ du bateau. C’est aussi l’étape où il pleut le plus puisqu’il tombe annuellement neuf mètres et demi d’eau (vous avez bien lu 9,5 mètres !!!). Inutile de dire qu’il pleut quotidiennement ici, pratiquement continuellement et quand ça s’arrête, ce n’est pas normal ! Le responsable du refuge nous annonça qu’il avait plu un demi mètre (1/2 mètre, vous vous rendez compte ?) pendant les sept derniers jours et que le sentier pourrait être détrempé par endroit ce qui ne surpris personne. Je croyais avoir tout vu, et bien non. Il y a eu seulement quatre orages ce jour là avec une chorégraphie d’éclairs tout à fait impressionnant dans cette étroite vallée sous un déluge hallucinant. Et vous dite qu’il a plu cet hiver à Genève ? Alors là, laissez-moi rire. Venez donc ici pour voir ce que c’est que La Pluie et vous ne parlerez plus que de bruine chez nous.

De plus, de nombreux arbres tombés coupaient le sentier nous obligeant à une gymnastique pour passer soit dessus, soit dessous, parfois les deux (le sac par-dessus et le marcheur dessous). Plus d’une fois je me suis retrouvé assis dans la boue plus qu’exaspéré. J’ai maugréé cette marche et dans ma tête retentissaient à chaque pas les mots « plus jamais ». Ah oui ! Elle est célèbre cette marche pour vous mettre de la boue jusqu’aux oreilles, mais moi je n’avais qu’un objectif à ce moment : sortir au plus vite de cet enfer vert, et je n’aurai pas hésité un milliardième de seconde si on m’avait proposé l’hélicoptère quel qu’en soit le prix. Alors, … alors il se produisit quelque chose de tout à fait incroyable : il y eut quelques instants de soleil. Oh ! Pas longtemps, trois minutes très exactement, mais ces minutes là justifient peut être tous les efforts de cette marche. Le paysage était totalement surréaliste avec ces montagnes fantomatiques dans les nuages, le vert brillant de la végétation, ces fougères arborescentes d’un autre âge et ces arbres géants, la rivière d’un bleu turquoise où patrouillaient une truite géante d’un mètre. Il n’y avait même pas d’arc-en-ciel qui aurait été, de toute façon, totalement kitch dans un tel paysage. Ce fut un moment très fort où touts mes sentiments négatifs ont disparu et j’ai eu les larmes aux yeux tant c’était incroyablement beau. Non, il n’y a pas de photo car je n’y pas pensé et de toute façon l’appareil était au fond du sac. Par contre, j’ai photographié quelques peintures qui donnent une idée de la beauté et du caractère sauvage de ces lieux. Ce fut un moment exceptionnel que d’autres marcheurs ont ressenti comme je le su plus tard sur le bateau du retour.

Jamais une marche ne m’avait fait ressentir autant mes deux tendances : la recherche de l’aventure et  du  confort avec leur corollaire de sentiments positifs et négatifs.

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Les premiers aventuriers

 

et leurs successeurs  ...

(1983)

(2000)

 

 

 

 

Queenstown

Routeburn Track



Greenstone Track

Milford Track

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

peintures de Ivan Clarke



 

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