Au sujet de la pêche au gros et du marlin ...      

                                                 . . .  et de la pluie             

Toujours au sujet de la pluie :

Oh oui! Car cela fut souvent l'objet de discussions avec les guides et d'un peu d'angoisse. Sans soleil, cela devient très difficile, même pour un guide chevronné, de localiser une truite et la chaleur anime la rivière et augmente le nombre d'éclosions et donc de gobages (rond que laisse la truite quand elle saisi un insecte à la surface). Les cigales furent particulièrement en retard cette année et je ne les ai vraiment entendu qu'à Auckland, avant mon départ, où, dans les rues bordées d'arbres au centre ville, elles couvraient le bruit du trafic.

Je me demande encore ce que j'ai bien pu faire au ciel pour mériter cela, mais c'est un fait que les nuages m'ont suivi, ou l'inverse, pendant toute la durée de mon séjour. Silvio m'a même surnommé le "rainmaker" (faiseur de pluie). Cela ne transparaît peut-être pas vraiment sur les photos, mais c'est un fait qu'il a plu très souvent et pas question de sortir sans un imperméable, ne fut-ce que quinze minutes. Les rivières ont tourné couleur chocolat avec les crues, particulièrement sur l'île du nord, limitant considérablement le choix des rivières. Je pense qu'avec de meilleurs conditions météorologiques, il y aurait eu plus de coup du soir (sur plus de trente soirées passées au bord de l'eau, je n'ai bénéficié que d'un seul coup du soir!) et de cigales et ainsi j'aurai peut-être pu doubler le nombre de prise. Mais je ne me plains pas.

Coup du soir : moment béni du pêcheur à la mouche où les truites animent en grand nombre la surface de la rivière en gobant des mouches et perdent un peu de leur méfiance.

 Si vous souhaitez déménager, pas de problème, prenez votre maison avec  ...        

Le Christ en tenue maorie, cela nous change un peu de nos églises, non ? église de Rotorua    

Les terribles "sandflies" sont de tout petits moucherons (cf sur mon gant) mais bien plus douloureux que les moustiques   quand ils vous piquent. Les gants se sont révélés plus efficaces que les répusifs en tout genre.

 Une légende maorie dit que les Dieux ont créé les sandflies pour atténuer le regret des hommes de quitter la terre quand  ils décèdent.