SAMOA ET FIDJI: CURIOSITÉS

Pas de pêche, donc pas de dessins humoristiques. Par contre, j’ai quelques anecdotes à vous raconter et si vous êtes attentifs, vous trouverez des clins d’œil humoristiques dans les photos.

  Les Samoans et les Fidjiens sont des gens très hospitaliers qui aiment faire votre connaissance, même sans aucune arrière pensée mercantile. Après avoir demandé votre nom, ils vous demandent généralement si vous êtes marié. Comme ce n’est pas trop dans leur culture de rester célibataire à trente-cinq ans et souhaitant rester dans leur bonne grâce, j’ai fini par répondre que oui : « à toutes les truites que j’ai prises et puis … un peu à la pluie »  parce que depuis le temps qu’elle me suit, celle-la, sûr que le temps des fiançailles est révolu.

 

Il y aurait là matière à inspiration pour nos coiffeurs. Maintenant, pour le fun, imaginez-vous avec l’une de ces coiffures et teintez-la de la couleur qu’il vous plaira.

 

Même lieu, même époque, même culture … mais que la différence est grande.

Sûr que deux siècles en arrière, les ancêtres en auraient croqué un.

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Toujours au sujet de l’anthropophagie, le guide fidjien du centre culturel de Kevalu m’en a raconté une bien lourde :

Les missionnaires devaient être des gens aussi passionné que moi à la pêche car malgré la très mauvaise réputation des Fidjiens à l’étranger, ils se sont entêtés à poursuivre leur mission d’acculturation. Le rite de l’eucharistie, en particulier, devait être difficile à transmettre sans risque. Survint une peccadille et voilà qu’un brave missionnaire qui venait de convertir un chef, aux neurones alanguis mais à l’appétit féroce, fut mis à mort et cuisiné en pot-au-feu pour ce dernier. La première bouchée a dû être particulièrement désagréable car il le déclara immangeable et ordonna que l’on jette ses restes. Voilà que quelques années plus tard vinrent d’autres courageux missionnaires et ce chef leur montra ce qu’il avait fait du dernier. « Mais », s’exclama l’un d’entre eux,  « ce sont ces sandales! ».

L’histoire aurait pu être vraie car des missionnaires blancs ont bel et bien été dévorés et les os et les dents de leur cadavre servaient d’ornements corporels ou étaient suspendus aux poutres des huttes. Le chef Ratu Udreudre aurait même croqué 872 personnes alors qu'il était chef (et probablement d'autres encore pendant son enfance et adolescence) ! Mais savez-vous quel était le chou à la crème de l’anatomie humaine ? Je vous le donne en mille : les mains et les pieds. Mais foi, n’y ayant goûté que très superficiellement, je ne peux pas juger.

Bon appétit !

 

 

 

 

musée de Fidji à Suva

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le "Christ noir" de  Jean Charlot (1962) Église de Naiserelagi

 

 

 

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