cannibalisme, pratique rituelle de manger de la
chair humaine, phénomène social observé dans certaines sociétés
traditionnelles. Le terme « cannibalisme » provient de caníbale,
le nom espagnol d'Indiens des Caraïbes qui avaient la réputation de
manger des êtres humains et vivaient dans les Antilles à l'arrivée
de Christophe Colomb. La pratique du cannibalisme fut attestée dans
de nombreuses parties du monde. Certains témoignages laissent penser
que le phénomène remonte à des temps aussi anciens que le
Néolithique. L'historien grec Hérodote ainsi que d'autres auteurs de
l'Antiquité décrivent quelques peuples qu'ils qualifient de
cannibales. Au Moyen Âge, le voyageur italien Marco Polo rapporta que
des tribus, du Tibet jusqu'à Sumatra, pratiquaient le cannibalisme.
Le phénomène fut relevé également chez de nombreux Indiens
d'Amérique du Nord, en particulier dans les tribus de la côte ouest
du golfe du Mexique. Jusqu'à une époque récente, on pensait que le
cannibalisme existait en Afrique centrale et occidentale, en
Australie, en Nouvelle-Zélande, en Mélanésie, à Sumatra, en
Nouvelle-Guinée, en Polynésie et dans des régions éloignées
d'Amérique du Sud.
Plusieurs
motifs furent invoqués pour expliquer la pratique du cannibalisme.
Dans certaines cultures, on pensait que la personne qui mangeait un
cadavre acquérait les qualités de celui qu'il mangeait, surtout s'il
s'agissait d'un ennemi valeureux. Il existe quelques exemples qui
semblent prouver que le cannibalisme n'est dicté que par un désir de
vengeance. Selon certaines croyances, le fait de manger le corps d'un
ennemi permettrait de détruire totalement l'âme de celui-ci, qui ne
trouverait plus où se loger. Le cannibalisme faisait partie d'une
pratique religieuse. En Inde centrale, les adorateurs de la déesse
Kali mangeaient le corps des personnes âgées et des malades, cet
acte étant censé réjouir leur déesse, selon leur croyance. Au
Mexique, des milliers de victimes humaines étaient sacrifiées tous
les ans par les Aztèques à leurs divinités. Après la cérémonie
du sacrifice, les prêtres et la population mangeaient les corps des
victimes, croyant qu'ils se rapprocheraient ainsi de leurs dieux.
Dans
les sociétés occidentales, où le cannibalisme semble n'avoir jamais
existé en tant que rite institutionnalisé, on releva des cas isolés
de consommation de la chair humaine dans des circonstances
particulières. Ainsi, en Union soviétique, la population durement
touchée par la grande famine des années 1932-1933 se serait parfois
nourrie de cadavres, de même que les membres d'une équipe de
football uruguayenne, rescapés d'un accident d'avion en 1972,
choisirent la même solution pour survivre pendant soixante-dix jours.
LES MISSIONS
1.
PRÉSENTATION
missions,
ensemble des moyens mis en œuvre par certaines religions organisées
pour convertir à leur foi les habitants de régions d'où elles sont
absentes ou dans lesquelles elles sont faiblement implantées. Les
principales religions missionnaires dans le monde sont le
christianisme, le bouddhisme et l'islam.
Portrait du missionnaire espagnol Bartolomé de
Las Casas, surnommé l'Apôtre des Indiens pour avoir
évangélisé et protégé de l'esclavage les indigènes du
Guatemala.
Bartolomé de Las Casas. Bibliothèque
Colombina, Séville.
Archivo Fotografico Oronoz
On
appelle mission le projet lui-même de conversion des croyants
d'autres religions (ou des incroyants), l'envoi en prédication et,
dans la tradition chrétienne, les communautés constituées ou les
aires géographiques conquises par ces mouvements. Les missions ont
souvent mêlé apostolat et conquête militaire, économique et
politique, et se sont rarement faites sans violence. Une réflexion
s'est amorcée, au XXe siècle,
dans le christianisme, sur le respect de l'autre dans la mission, et
notamment sur le respect dû aux cultures locales. On parla,
notamment dans l'Église catholique après le concile
Vatican II, d'« inculturation », ancrage de la
foi dans une culture donnée. Néanmoins, de nombreux groupes
religieux méconnaissent encore cet aspect, et ne prennent en
considération que leur propre démarche spirituelle.
2.
CHRISTIANISME
Le
christianisme, religion missionnaire dès l'origine, fut d'abord, à
la demande de Jésus de Nazareth, répandu par ses apôtres, puis
par saint Paul, et par des croyants laïcs au cours de leur
existence ordinaire comme de leurs voyages.
2.1.
Église
primitive
L'Église
primitive se répandit rapidement dans le nord de l'Afrique
(Éthiopie et Alexandrie, Égypte), à travers l'Asie Mineure et,
vers le IIIe siècle,
jusqu'en Inde. Au VIIe siècle,
elle atteignit la Chine. Elle se répandit rapidement en Europe,
gagnant la Grèce, l'Arménie et la péninsule italienne. Entre le Ve
et le IXe siècles,
le christianisme fut répandu à travers toute l'Europe, au nord
jusqu'en Islande, au Groenland et chez les Slaves, à partir de Rome
par des missionnaires comme saint Patrick, saint Augustin de
Canterbury et saint Boniface, à partir de Constantinople par deux
frères, saints Cyrille et Méthode, évangélisateurs des Slaves.
2.2.
Moyen
Âge
Avec
le développement de l'Église, les ordres religieux catholiques
romains, notamment les Dominicains, créés spécialement en vue de
la prédication missionnaire, mais aussi les Franciscains, puis les
Jésuites, organisèrent le travail des missions et portèrent
l'enseignement de l'Église aux Amériques et en Extrême-Orient.
L'œuvre missionnaire exigeait en effet, et ce
d'autant plus que les pays à évangéliser se trouvaient loin de
l'Europe, une lourde logistique. Des écoles de langues furent
créées, qui dispensèrent en outre aux missionnaires des cours sur
les religions et les cultures locales. Les missions devinrent
souvent une affaire politique et souvent militaire, et de nombreux
conflits eurent lieu à leur propos au sein de l'Église, entre les
ordres religieux ou entre les États, comme par exemple lorsque
Bartolomé de Las Casas prit la défense des Amérindiens que les
conquistadors réduisaient en esclavage en Amérique centrale
(proposant de les remplacer par des Noirs importés d'Afrique, qu'il
considérait comme inférieurs).
2.3.
Après
la Réforme
À la
suite de la Réforme, catholiques et protestants entreprirent
d'actifs programmes d'implantation missionnaire. Chez les jésuites,
saint François-Xavier fut particulièrement actif en
Extrême-Orient. En 1622, la Sacrée Congrégation pour la
propagation de la foi fut créée par Rome et le travail des
missions catholiques dans le monde fut conduit sous la direction de
la papauté ; il l'est d'ailleurs toujours.
Chez
les protestants, en 1698, la Société missionnaire pour la
promotion de la connaissance chrétienne fut fondée en Angleterre
et la Société pour la propagation de l'Évangile dans le monde
travailla chez les colons britanniques à partir de 1701. Au cours
du XVIIIe siècle,
des sociétés missionnaires furent fondées dans un grand nombre de
pays européens.
Au XIXe siècle,
les missionnaires européens orientèrent leurs activités vers de
nouvelles régions. La colonisation de l'Afrique et de l'Asie permit
aux Églises européennes d'accentuer leur présence dans ces
régions.
2.4.
L'activité
missionnaire à l'heure actuelle Avec
la Révolution russe et l'expansion soviétique, les Églises
orthodoxes orientales ont perdu une partie de leur influence.
Malgré l'hostilité officielle à l'égard de la religion dans le
bloc soviétique, un travail important fut réalisé par la
Société des Amis, une des rares organisations autorisées à y
exercer des activités religieuses. Le développement du communisme
en Chine stoppa l'activité missionnaire dans ce pays et, dans un
grand nombre d'états post-coloniaux, la montée du nationalisme fut
accompagnée par une tendance à assimiler le christianisme au
colonialisme.
Ces événements amenèrent un changement de
direction dans le domaine des missions. Dans l'activité
missionnaire, l'accent fut mis sur l'unité chrétienne plutôt que
sur le confessionnalisme. Dans les pays en voie de développement,
cibles traditionnelles des missions, les autochtones accédèrent à
des positions dirigeantes dans leurs Églises respectives. Les
conversions furent de plus en plus considérées comme une tâche
incombant aux Églises nationales autonomes.
Dans le christianisme contemporain, et notamment
pour l'Église catholique, depuis la Seconde Guerre mondiale, le
terme de « mission » fut également employé pour
désigner la prédication à l'intérieur d'un même pays. Le livre France,
pays de mission, paru immédiatement après guerre, fit en effet
le constat de la déchristianisation de la France et de la
nécessité d'un travail missionnaire en France même. La
déchristianisation des pays occidentaux entraîna une réaction
apostolique au sein des Églises : des institutions vouées à
assurer la présence d'un prosélytisme chrétien fut créées,
telle, en France, la Mission de France.
3.
RELIGIONS
ORIENTALES Deux
des principales religions orientales ont des programmes
missionnaires actifs : le bouddhisme est une religion
missionnaire depuis longtemps, alors que l'hindouisme n'a acquis
cette dimension qu'au cours des cent dernières années.
3.1.
Bouddhisme
En
termes de nombre de nouveaux adeptes, le bouddhisme fut une des
religions missionnaires les plus efficaces. Au IIIe siècle
av. J.-C., il se répandit dans tout le sous-continent indien,
surtout grâce à l'influence du roi Asoka. Des missions furent
envoyées jusqu'à la Méditerranée, d'ailleurs sans grand
résultat. Des missionnaires bouddhistes eurent plus tard beaucoup
de succès au Sri Lanka et, au Ier siècle
apr. J.-C., en Asie centrale et en Chine. C'est notamment
grâce aux traductions de ses textes sacrés que le bouddhisme se
répandit dans ces régions. Au IVe siècle
apr. J.-C., des moines bouddhistes implantèrent également
leur religion dans un grand nombre de pays d'Asie du Sud-Est, où
c'est aujourd'hui la religion principale, ainsi qu'en Corée. Au VIe siècle,
à partir de la Corée, il se répandit au Japon, où il devint
religion d'État, constituant un facteur d'unification du pays. De
nos jours, le bouddhisme joue un rôle essentiel et souvent
prédominant en Asie de l'Est. Mais, comme le christianisme, il
n'est pas resté une religion importante dans son pays d'origine,
l'Inde ; cependant, le travail missionnaire récent a
augmenté le nombre de bouddhistes indiens en se consacrant aux
hindous des castes inférieures. Un petit nombre de missions
bouddhistes existent en Europe et aux États-Unis.
3.2.
Hindouisme
L'hindouisme
a pris au cours des cent dernières années une orientation
missionnaire, et de petites missions existent dans de nombreux pays.
Ces missions insistent sur le mysticisme et sur l'action sociale.
Des groupes comme la Société internationale pour la conscience de
Krishna et la Mission de la lumière divine se sont fait connaître
en Occident vers le milieu des années 1970. Le premier a converti
un bon nombre d'Occidentaux.
4.
ISLAM L'activité
missionnaire est essentielle pour l'islam. Jusqu'à la fin du XIXe siècle,
l'activité missionnaire en tant que telle fut surtout l'œuvre
d'individus, principalement les marchands et les voyageurs arabes en
Afrique. La poursuite systématique d'un effort missionnaire date de
la création du mouvement Ahmadiyya, en 1889. L'activité
missionnaire islamique a surtout réussi en Afrique de l'Est et de
l'Ouest. De petites missions se sont installées dans les pays
occidentaux.
LA PLONGÉE
SOUS-MARINE
1.
PRÉSENTATION
plongée
sous-marine,
action de plonger puis de séjourner sous l'eau à des fins de
travail, d'exploration ou sportives.
2.
LES
PREMIÈRES TENTATIVES
La
plongée en apnée, sans aucune aide mécanique, se pratique depuis
l'Antiquité pour la récolte de perles et d'éponges, jusqu’à une
profondeur qui ne dépasse pas 20 m. Divers systèmes destinés
à alimenter le plongeur en air et lui permettre ainsi de prolonger
son séjour sous l'eau ont été tentés depuis le IVe siècle
av. J.-C. : Alexandre le Grand aurait effectué une descente
dans une machine qui ressemblait à une forme primitive de cloche de
plongée et Aristote a mentionné des systèmes qui permettaient aux
plongeurs de respirer sous l'eau. Aucun appareil pratique n’a
cependant été développé avant le XVIIIe siècle.
3.
CLOCHES
DE PLONGÉE
Dès
1717, l'astronome britannique Edmund Halley décrit l’une des
premières cloches de plongée comme une chambre en bois sans fond
munie de fenêtres en verre dans la partie haute pour laisser entrer
la lumière. Les occupants de la cloche y sont alimentés en air par
l'intermédiaire de tubes en cuir reliés à des fûts pouvant être
immergés selon les besoins ; au fur et à mesure que l'eau
entre dans les fûts, l'air que ceux-ci contiennent est envoyé par
l'intermédiaire des tubes dans la partie supérieure de la cloche,
d'où l'eau est évacuée par la pression de l'air. Une version en
acier de ce système, alimentée en air comprimé par un tuyau, est
utilisée pour des travaux sous-marins tels que la construction de
ponts, de digues et de jetées. (voir bathyscaphe ;
bathysphère).
Le scientifique américain William Beebe pose, dans
les années trente, sur la gauche d'une bathysphère dont il est
l'inventeur. Cette « cloche » de plongée destinée à
explorer les fonds marins était reliée à un bateau en surface par
l'intermédiaire d'un câble auquel elle était suspendue et d'un
téléphone permettant de communiquer entre les deux engins.
Ralph B. White/CORBIS-BETTMANN
Travailler
sous l'eau avec des outils à main ordinaires se révélant difficile,
les plongeurs emploient généralement des marteaux, des perceuses,
des clés et d’autres matériels de type pneumatique. La découpe et
la soudure sont effectuées à l'aide de chalumeaux ordinaires. La
lumière du jour ne dépasse pas quelques mètres de profondeur, c’est
pourquoi il est nécessaire d'ajouter une source de lumière
artificielle pour permettre aux plongeurs de travailler ; des
lampes électriques à incandescence de grande puissance sont
généralement utilisées.
4.
L’APPARITION
DES HABITATS IMMERGÉS
Les
habitats immergés, ou stations de plongée, permettent aux
scientifiques de mener des recherches sur les fonds marins jusqu'à
100 m de profondeur. La pression de l'air à l'intérieur de ces
stations est équilibrée par rapport à celle de l'eau à
l'extérieur afin d'éviter l'affaissement des parois. Grâce à une
technique dite de « plongée à saturation », il est
possible de vivre dans ces stations et d’y travailler de façon
prolongée sans risquer de développer une maladie connue sous le nom
de « mal des caissons ». Les plongeurs respirent un
mélange d'air comprimé et de gaz légers et inertes comme l'hélium.
Même si le plongeur revient à la surface après plusieurs semaines
ou plusieurs mois, une fois son sang saturé en hélium, le temps
nécessaire à la décompression n'est pas plus important qu'après
quelques heures de plongée.
5.
L’INVENTION
DES SCAPHANDRES
À
partir du XVIIe siècle,
des recherches sont entreprises pour mettre au point un casque ou une
combinaison destinés à offrir aux plongeurs une protection et une
liberté de mouvements maximales. En 1819, l'anglo-allemand Augustus
Siebe invente un dispositif fondé sur le principe de la cloche de
plongée qui consiste en une veste de cuir fixée à un casque
métallique dans lequel l'air est envoyé depuis la surface par
l'intermédiaire d'un tuyau flexible. Malgré le manque d’étanchéité
du casque, la pression de l'air maintient le niveau de l'eau sous le
menton du plongeur.
Le scaphandre moderne, comparable à un modèle
présenté par Siebe en 1830, est fait de tissu caoutchouté étanche.
Des vannes sur le casque permettent au plongeur de réguler la
pression de l'air dans le scaphandre et ainsi de contrôler la
flottabilité. L'équipement auxiliaire du scaphandre comprend des
souliers lestés pour maintenir le plongeur à la verticale, et des
plaques de plomb dans le dos et dans la poitrine pour l'alourdir. Un
câble contenant des fils téléphoniques relie le plongeur à la
surface. Des scaphandres articulés en métal suffisamment robustes
pour résister à une pression d'eau importante sont utilisés pour la
plongée plus profonde ; la pression de l'air peut y être
maintenue à la normale et le plongeur subit moins de contraintes que
dans une eau moins profonde avec un scaphandre ordinaire. Les
accidents de décompression ont été nombreux : lorsque le
scaphandrier remontait en effet trop vite à la surface, l’air
dissous dans son sang à cause de la pression redevenait brusquement
gazeux et formait des bulles dans le sang.
Les scaphandres ordinaires présentent l'inconvénient
de posséder de longs tuyaux d'air peu maniables que les plongeurs
doivent emporter avec eux. Ce problème a été résolu par le
développement de scaphandres équipés d'une réserve d'air autonome,
constituée d'une bouteille sous pression remplie d'un mélange d'air
et d'oxygène, et d'une chambre de régénération remplie de soude
caustique. L'air exhalé traverse la chambre de régénération, le
dioxyde de carbone en est extrait, et l'air régénéré est combiné
à l'air et à l'oxygène de la bouteille pour être de nouveau
respiré. La réserve d'air de tels dispositifs permet une autonomie
de quarante-cinq minutes à deux heures.
6.
LE
SCAPHANDRE AUTONOME
Un
scaphandre autonome totalement indépendant, davantage conçu pour
nager que pour marcher au fond des océans, a été mis au point pour
la plongée autonome. Une forme de ce dispositif, un masque de
plongée léger fonctionnant selon le même principe, a été utilisé
pendant la Seconde Guerre mondiale par les équipes de démolition
sous-marines dont la mission consistait à éliminer les mines et
autres obstacles.
Aujourd'hui, la forme la plus répandue est le
scaphandre autonome conçu en France pendant la Seconde Guerre
mondiale par l'officier de marine et explorateur sous-marin français
Jacques-Yves Cousteau. Composé d'un, deux ou trois cylindres d'air
comprimé (portés sur le dos) qui alimentent le masque du plongeur
par l'intermédiaire de vannes assurant un flux constant à une
pression automatiquement équilibrée par rapport à la pression
extérieure de l'eau, le scaphandre autonome de Cousteau et Gagnan a
permis au plongeur, dès 1946, de ne plus dépendre de la surface ;
celui-ci emportait son air comprimé dans des bouteilles en acier, et
un détendeur équilibrait automatiquement la pression de l’air
inhalé avec celle de l’eau. Les risques d’accidents de
décompression n’ont toutefois pas été éliminés pour autant,
mais l’instauration de paliers, à des profondeurs et à des durées
bien précises, ont permis de les réduire.
La plongée à l’air comprimé s’est trouvée
limitée à une soixantaine de mètres en raison d’un phénomène
mal expliqué : l’ivresse des profondeurs. L’azote dissous
dans le sang provoque, en effet, une narcose qui rend le plongeur
euphorique et le met en danger.
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